1948 : découvre la peinture à Henanbihen (Côte d’Armor) avec le peintre Charles Eugène Poirier et fréquente alors l’atelier du Maître dinardais.

1950 : de retour à Belfort, le peintre René Hofer lui ouvre les portes de son atelier et poursuit ainsi son éducation picturale.

1964 : première exposition picturale à Belfort.

1982 : après de nombreuses expositions particulières, il choisi de se consacrer exclusivement à la peinture dans son atelier de Moffans en Haute-Saône.

2011 : l’artiste nous quitte mais nous laisse ses oeuvres

Principales expositions particulières

Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg, Nancy, Toulon, Besançon, Metz, Colmar, Dijon, Mulhouse, Sélestat, Dinan, Dinard, Dole, Épinal, Luxeuil-les-Bains, Vesoul, Plombières, Contrexéville, Bar-sur-Seine, Arc-et-Senans, Lure…

Prix

Médaille d’or de la ville de Lyon, Prix de la ville de Pontoise, Médaille d’argent de la ville d’Issoudun, Médaille de bronze poètes et artistes français, Prix de la meilleure œuvre au Thouet…

Rarement est-il donné de rencontrer un artiste qui soit à ce point l’incarnation de sa peinture. Souvent, même l’artiste tente de résoudre ces paradoxes intérieur par le biais de l’art.

Bernard Folinais semble vivre en état fusionnel avec sa création. Un géant solitaire et simplificateur qui cache sous une apparente austérité la générosité essentielle de celui qui ne crois pas aux gesticulations superlative de notre société mais à la valeur absolue du ciel, de la mer, de la terre des rosiers de son jardin.

Ainsi est ce Breton granitique, ainsi est son art.

Bernard Folinais

L’Est Républicain

Bernard Folinais : la tendresse au bout de la spatule.
Comme un état de grâce au bout de la spatule de ce « captureur de lumière » de ce Dr de la réalité qui fond le monde dans une pâte d’émotion, de tendresse et de délicatesse.

Marc Paygnard

Toujours lisible, Bernard folinais pousse cependant la représentation à l’essentiel et flirte souvent avec les frontières de l’abstraction.

Il me dit que ce qui doit être dit sans effet inutile mais sans sécheresse non plus, ce dépouillement figuratif n’en n’est pas moins habitée par l’émotion et la sensualité. Générosité de la pâte, ampleur du geste, superbe fraîcheur des couleurs, délicatesse des nuances.

Et si la construction de la toile est rigoureuse, la rigueur ici porte aussi le nom de noblesse.

Carrefour

Folinais leur imprime les reflets de son âme ardente et, derrière ses volets clos, nous croyons percevoir le crépitement d’une flamme vive. Ne relâchant jamais ni l’effort ni la vigilance, il donne à ses formes une grande liberté et à sa pâte un raffinement.

Il lance sur la toile le bleu de son regard relevé du juste accent d’un rouge éclatant d’un blanc lumineux d’un gris tendre en large touches d’une matière savoureuse.

« La revue moderne des arts »
L’artiste dépouille la réalité pour n’en conserver que l’essentiel.

« Art et Vérité »
En possession d’une puissante maîtrise.